Assassin's Quest (Farseer T. 3), de Robin Hobb

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Assassin's Quest est le dernier tome du premier cycle de l'Assassin Royal (Farseer Trilogy). Comme pour Royal Assassin, la traduction française a été découpée en le Poison de la vengeance, la Voie magique et la Reine solitaire.

La jonction entre le tome précédent et celui-ci est plutôt cataclysmique, et pourtant, malgré tous les changements dans le fond de l'histoire, je trouve beaucoup de continuité du premier tome au deuxième puis au troisième et dernier. Ça reste de la tranche de vie du héros, fortement empreinte de politique, avec l'ambiance plutôt noire et le style que j'aime beaucoup.

Il y a également une continuité dans les évolutions négatives : au fur et à mesure de la série, j'accroche de moins en moins au héros. Si sa situation initiale le met sur une trajectoire qui est exactement ce que j'aime, ses choix personnels l'en éloigne énormément.

Du coup ce troisième tome n'est plus vraiment giga-trop-super-bien dans lequel je suis complètement projetée, mais « seulement » bien. J'ai beaucoup aimé, mais sans la fusion avec le narrateur personnage principal que j'avais au début. Surtout dans le premier tiers.

À tel point que dans ce premier tiers, j'ai « déraillé ». Je ne sais pas trop comment désigner autrement ce phénomène, lorsque je suis une histoire, et puis plus ou moins brutalement je la mets en pause involontairement pour une durée indéterminée. Un peu comme si je n'arrivais plus à me battre pour la suivre. C'est ce qui est arrivé à pas mal de webcomics que j'ai suivi par le passé.

Et donc quelque part en automne 2012, j'ai mis cette histoire en pause, et je ne l'ai reprise que lors de ma frénésie de lecture de mars 2013. Coïncidemment c'était à peu près le moment dans l'histoire où il arrête de ressasser quelques choix complètement à l'opposé de ce que j'aurais fait, et le temps de me remettre dans l'histoire j'ai bien accroché jusqu'à la fin.

De la même façon, au cours de la trilogie le personnage principal est de moins en moins assassin, et quelque part de moins en moins politique. En fait dans une grosse deuxième moitié, la magie et l'univers qui y est associé remplacent les intrigues de cour des tomes précédents. J'aime autant, mais c'est différent.

Avec tout ça, même si j'ai quand même passé un très bon moment dans ce livre, je ne suis pas sûre que continuer dans des histoires de Robin Hobb suffise à assouvir mes besoins de high littéraire, que ce soit avec le cycle des Aventiers de la mer (Liveship traders), parce que l'univers maritime ce n'est pas spécialement mon truc, ou en sautant directement au cycle de l'Homme fauve (Tawny man trilogy). Je les lirai probablement à l'occasion, mais pour la fuite loin de la réalité, je suis plutôt partie dans les Night Huntress de Jeaniene Frost.

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  • Publié le 18 avril 2013 à 22h39
  • Dernière modification le 13 juin 2013 à 12h40

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