One woman show

Dans le cadre de mon travail, j'ai eu ce matin à faire une présentation (où personne n'a posé la bonne question). Et je l'ai très mal vécu.

Il n'y avait pour seul auditoire que cinq personnes. Dont deux qui sont arrivés en cours d'exposé. Genre nous partîmes trois, mais par un prompt renfort nous nous vîmes cinq en arrivant au port, c'est presque le Cid, il suffit d'échanger les chiffres et changer les puissances de dix.

Ça ne me pose pas de problème de parler devant très peu de gens. C'était un exercice obligatoire, et dont la préparation est beaucoup plus enrichissante que l'execution.

Ça ne me pose pas de problème non plus que les gens ne s'intéressent pas à mon sujet ou à mon travail.

Ça ne me pose pas de problème non plus que les gens qui sont obligés de venir ne viennent pas. Voilà ce que ça donne une obligation qui n'a pas de conséquence négative lorsqu'on ne la respecte pas.

En fait, rien de l'exposé en lui-même ni rien au niveau de l'auditoire en lui-même ne m'a dérangée.

Le problème, c'est qu'il est de tradition pour cet exposé matinal (début des hostilités à 9h30) de fournir des croissants frais. Il y avait plus d'une vingtaine de croissants. C'est beaucoup, pour quatre à six personnes.

Il devait en rester plus d'une dizaine à la fin. Pour une raison obscure, à chercher probablement dans mon éducation, le gaspillage me rend malade. J'en ai une horreur malsaine. Rien que de penser au sort probable de ces croissants si des collaborateurs n'y mettent pas du leur, ça me mine profondément (sans doute déraisonnablement profondément).

Ce qui me rend aussi malade, c'est les efforts que j'ai faits pour limiter cet éventuel gaspillage. Enfin non, je commence à connaître un peu mes limites, et je me suis arrêtée avant d'en être malade. Mais pas loin.

Je crois que je me laisse beaucoup trop facilement démonter par des trop petites choses.

Commentaires

1. Le jeudi 25 juin 2009 à 19:29, par Cinn :

Oh, on arrive souvent à trouver preneur pour ce genre de surplus... Partout où il y a une cuisine/une salle de repos commune, il suffit d'une corbeille mise bien en évidence, et hop, le tour est joué.
Je n'ai pas fait de stats, mais je dirais intuitivement que plus il y a d'hommes dans le personnel, mieux ça marche.

2. Le vendredi 26 juin 2009 à 10:42, par K :

Je suis du même avis que Cinn.
Tu n'as pas une salle café, salle repos où tu aurais pu mettre ton surplus de croissant. En général (enfin c'est ce qui se passe ici), ça part vite.
Ou les proposer dans chaque bureau !!

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