Journal d'une apprentie motarde, leçon n°13
Cette leçon a eu lieu juste avant l'examen, avec deux autres candidats dans la même session d'examen.
Je me demande si le trafic sur le trajet était plus dense que d'habitude, mais il y avait beaucoup de gens qui profitaient de l'espace de sécurité que je n'arrive pas à réduire devant moi, et qui du coup me séparent du groupe. Il paraît qu'il n'y a aucun problème dans la façon dont j'ai géré ces situations, mais c'est clairement moins confortable, et je n'arrive pas à m'empêcher de me demander si j'aurais dû être plus proche du groupe, comme les autres arrivent bien à se coller.
Comme c'est une leçon juste avant un examen, nous avons naturellement commencé par un examen blanc, dans un sens choisi au hasard, puis un autre examen blanc dans l'autre sens.
Je savais en théorie que l'examen du plateau est principalement composé d'attente, et je sais que ce que j'ai eu là n'était qu'un léger avant goût, mais ça fait quand même quelque chose d'y être confronté pour de vrai comme ça.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas travaillé le déplacement de la moto sans moteur (« la poussette ») ni les vérifications techniques, mais visiblement je n'ai rien perdu.
Le premier parcours lent était dans mon sens préféré (en dehors du demi-tour avec arrêt qui ne passait pas il y a deux leçons mais qui va bien depuis que je change de pied), et j'ai fait un sans-faute, avec plus de 26 secondes au chronomètre, sous les félicitations de l'encadrement, qui trouvait même qu'en plus je donne l'impression que c'est facile.
Ensuite, passage aux exercices sur le parcours rapide. J'avais compris que dans l'examen, tous les candidats font la même épreuve, et ensuite tout le monde passe à la deuxième, etc ; et que du coup tout le monde allait faire l'exercice de freinage d'urgence, et ensuite tout le monde ferait l'évitement. En réalité, les deux exercices rapides sont enchaînés avant de passer au candidat suivant.
Je suis passée la dernière, et si mon freinage d'urgence a été parfaitement réalisé du premier coup, l'évitement a été beaucoup plus compliqué à sortir, et finalement ce n'est qu'au troisième essai que je l'ai réussi. Donc ça aurait été un échec à l'examen.
Ensuite, le deuxième examen blanc, dans le même ordre de passage, sans s'encombrer de la partie poussette et vérifications.
Ce deuxième parcours lent était dans le côté qui me réussit le moins, et j'ai toujours du mal à gérer l'équilibre et la trajectoire autour de la troisième porte, du coup j'ai posé une fois le pied par terre. Plus de 24 secondes au chronomètre, et tout le reste parfait, ça me ferait la note « B », qui me suffit largement.
Mon deuxième freinage d'urgence avait un demi-tour raté, mais j'ai pu refaire un essai, comme en conditions d'examen, et c'est passé sans problème.
Et l'évitement a encore été misérable, et réussi seulement au troisième essai. Donc encore un échec si j'avais fait la même chose en conditions réelle, et encore une fois raté de peu.
J'ai fait le reste de la leçon à alterner chaque sens de parcours rapide, comme la leçon précédente à faire des évitements quand je suis bien placée, et à faire des freinages d'urgence quand je replace un cône. Le freinage lui-même n'a jamais posé problème, il faut juste travailler le demi-tour pour ne pas dépasser la ligne.
Pour l'évitement, c'est toujours pareil, si je fixe la zone de sortie, tout va bien, mais même un tout petit coup d'œil sur le cône à éviter fait que je finis par le toucher. Et il y a encore une fois où j'ai « buggé », bloquée en plein milieu du couloir d'évitement.
J'ai fait quelques passages dans le parcours lent du côté défavorable, pour confirmer mes suspicions sur le souci autour de la troisième porte, mais comme il y avait beaucoup de monde dans la queue pour ce parcours, j'ai surtout fait les exercices rapides dans des pistes où j'étais presque seule.
Au moment de partir, un condisciple a eu un accident. Je n'ai pas vraiment été témoin, mais de ce que j'ai compris, le portail du plateau a légèrement tapé sa moto, ça lui a fait perdre le contrôle, et il est tombé sur une voiture qui stationnait à deux mètres de là.
Les conséquences n'ont pas l'air terribles, pas de dégât corporel, un petit bout de garde-boue de la moto s'est cassé, et le capot de la voiture a été enfoncé par les barres de protections de la moto, mais ce n'est que de la carrosserie. Même si « que de la carrosserie » de nos jours ça peut faire des milliers d'euros de réparation…
Nous sommes donc partis nous entraîner sur le plateau le temps de remplir le constat et gérer toute la paperasse, et le trajet du retour n'a pas été marquant.
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- Publié le 21 juillet 2019 à 19h35
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