Livres écrits ou audio
Alors qu'on arrive à la toute fin de l'année 2024 et que je ne sais toujours pas faire les bilans ou rétrospectives traditionnelles de cette occasion, je vais tirer une conclusion provisoire d'une nouveauté de cette année : mon recours presque systématique aux livres audio plutôt qu'aux livres écrits.
Pour mettre quelques nombres sur cette situation, j'ai commencé le 17 février 2024, et depuis j'ai passé presque 191 heures à « écouter des livres ». Soit pas loin de huit jours en continu. Soit presque 2,5 % de mon temps, en comptant le sommeil. Soit 22 livres, à contraster avec les 5 de 2023, ou 11 de 2022, et il faut remonter à 2019 pour en trouver 18, et jusqu'à 2016 pour trouver mieux avec 24, comme on peut le voir sur ma liste de lecture.
En 2017, j'ai publié un billet intitulé L'écrit contre l'oral, après avoir écouté deux livres audio dans ma vie. Il est peut-être temps de revisiter ce sujet à l'aune de cette nouvelle expérience.
Réflexions passées
Pour résumer L'écrit contre l'oral, et ne pas me sentir obligée d'affubler le présent billet du tag « Suite », j'ai conclu que la différence principale entre ces formats est qu'à l'écrit, c'est le lecteur qui contrôle le rythme de transmission de l'information, par un effort constant mot après mot, alors qu'à l'oral c'est le locuteur qui le contrôle, et l'auditeur n'est actif que pour démarrer ou arrêter la transmission, ou éventuellement appliquer un facteur correctif au débit.
J'en tirais la conséquence qu'un lecteur a tout loisir de faire des micro-pauses pour saisir au vol une réflexion tangente potentiellement intéressante, alors qu'un auditeur doit consciemment mettre en pause, ce qui est un effort démesuré pour la plupart des tangentes, qui ne sont pas si intéressantes que ça, et qui fait perdre le fil d'une bonne partie de ces tangentes avant d'avoir pu les explorer.
Une autre conséquence, que j'ai moins réussi à développer, est que dans les passages émotionnellement intenses, j'ai beaucoup de mal à « savourer » le passage en tant que lectrice, alors que le rythme imposé par l'audio permet de la faire durer plus longtemps. À l'inverse, dans les passages plus chiants, la lecture est un risque perpétuel de « dérailler » définitivement, alors que l'écoute permet de reprendre naturellement une fois ce mauvais moment passé.
Enfin j'ai constaté que la lecture est, en ce qui me concerne, plus intense émotionnellement, et donc plus satisfaisante, comme si les informations lues étaient injectées plus profondément dans mon esprit que les informations entendues.
Aujourd'hui, avec mon expérience supplémentaire en livres audio, je confirme toutes ces conclusions sans aucun amendement.
Conditions de lecture
Je l'avais déjà évoqué quand j'ai donné mon avis sur Graphic Audio, mais je vais le répété ici : pourquoi m'être mise à ce point à la lecture audio alors que je sais et que je confirme que ça ne me satisfait pas tant que ça ?
C'est une bête question logistique d'organisation de mon temps.
D'un côté, j'ai beau savoir depuis que longtemps que j'ai besoin de fictions régulièrement, je suis toujours aussi mauvaise pour reconnaître l'origine de mon malaise quand je suis en manque.
De l'autre côté, la lecture n'est pas si haute que ça dans ma liste de priorités, et il n'est pas rare que j'arbitre en sa défaveur pendant de longues périodes de temps, comme ça a été le cas en 2023, jusqu'à ce que je finisse par identifier le manque.
Pour programmer des moments réguliers de lecture et de fiction, j'ai historiquement utilisé les trajets pendulaires. Les années dans lesquelles j'ai le plus lu, comme on peut le voir sur ma liste de lecture, sont celles où ma situation professionnelle me demander de passer le plus de temps dans les transports en commun, en bus en 2013 et en RER en 2016. Il n'y a qu'en 2014 que j'avais un temps de lecture relativement élevé sans trajets pendulaires, parce qu'ils étaient particulièrement courts et j'avais pu aménager dans ma vie des moments dédiés à la lecture.
Grâce la généralisation du télétravail permis par la Grande Pandémie, j'ai beaucoup moins de trajets pendulaires ces jours-ci. En plus, le vélo est devenu mon moyen de transport principal, et je suis encore beaucoup trop timorée pour dédier une part de mon attention à de la fiction quand je me déplace à vélo. La lecture est ainsi devenue une lutte perpétuelle pour trouver du temps à y consacrer parmi tous mes autres loisirs.
En 2023, j'ai complété mes exercices physiques de chez GMB.io avec de l'exercice en force plus idiot mais (beaucoup) plus intense. Mon cardiofréquencemètre de poignet prétend que je dépense entre 350 et 400 kcal par demi-heure, mais je le soupçonne d'embellir la vérité pour ferrer l'utilisateur gratuit. J'imagine que je peux faire confiance aux pointes au-dessus de 150 bpm qu'il enregistre, et je trouve ça déjà passablement impression en soi.
En 2024, j'ai commencé à m'ennuyer sévèrement pendant ces exercices, et quand je laissais gambader mon esprit librement pendant ce temps, il se retrouvait trop souvent dans des endroits pas joli-joli.
Alors j'ai ressorti mon casque à conduction osseuse, que j'avais acheté pour des raisons très proches. Mes 191 heures de livres audio correspondent à presque autant de temps en exercice intense et en retour au calme.
Dans l'ensemble, ce dispositif répond complètement à mes attentes. Les histoires sont assez prenantes pour canaliser mon esprit, et les exercices sont assez idiots pour qu'aucun des deux ne souffre de la parallélisation. J'arrive à mettre plus d'intensité quand je mets toute mon attention dans l'exercice, mais ce qu'il reste quand je suis dans l'histoire me semble largement suffisant.
Je n'ai pas vraiment besoin de la technologie de conduction osseuse quand je suis au calme chez moi, mais ce casque résiste à la transpiration et aux contraintes mécaniques de l'exercice, et je ne suis pas sûre de posséder un autre casque avec ces caractéristiques.
Je ne suis pas très satisfaite de mes arbitrages de 2024 entre les exercices en force idiots et GMB, et j'essayerai probablement de diminuer les premiers au profit des seconds. Je ne sais pas si j'arriverai à mettre de la lecture audio avec les exercices de GMB, qui sont beaucoup plus complexes, ou si je trouverai d'autres occasions d'écoute, ou si je réussirai à réaménager de la lecture visuelle.
Ressenti des livres audio
Le cadre étant posé, il est temps de décrire ce que j'ai trouvé dans cette année d'écoute de livres audio.
Graphic Audio
J'ai déjà longuement décrit ailleurs mon avis sur Graphic Audio, qui concerne les « adaptations dramatiques » faites par cette marque. En résumé, je suis très positivement impressionnée par la qualité du travail qui a été mis dedans, je leur souhaite beaucoup de succès, mais ce n'est juste pas un format qui marche bien sur moi. Je préfère largement les lectures à voix haute du texte original par un seul narrateur, ou à la limite deux narrateurs quand l'histoire elle-même alterne entre les points de vue, par exemple The 1000 Revolution.
L'implication émotionnelle
Comme je l'ai déjà écrit en 2017, je n'arrive pas à trouver la même implication émotionnelle dans une histoire que j'entends que dans une histoire que je lis, et cette implication émotionnelle est l'essence de ce que je cherche dans la lecture. J'ai donc clairement une expérience nettement moins agréable avec les livres audio qu'avec les livres écrits, et il n'y a guère que sur les passages particulièrement agréables que les livres audio sont compétitifs par le fait qu'ils me permettent de les savourer plus longtemps.
Cependant, après avoir exploré une gamme de livres audio plus large qu'en 2017, je trouve ce constat beaucoup moins marqué que dans le souvenir que j'ai de cette époque. La différence d'appréciation est nette, mais d'un degré beaucoup plus faible, au point que les avantages logistiques l'emportement largement sur l'inconvénient d'une expérience un peu plus terne. Dans des conditions parfaitement égales je préfèrerais l'écrit, mais comme ma vie est plutôt dominée par les contraintes logistiques, je fais avec ce qui est disponible.
Les sons contre les lettres
Un gros avantage de l'écrit au calme est la facilité de pouvoir prendre le temps qu'il faut pour comprendre, par exemple dans les tournures plus difficiles ou le vocabulaire plus recherche, éventuellement en faisant des recherches.
Par exemple j'ai pu lire sans problème Gideon the Ninth et The Last Wolf (je suis un peu surprise d'avoir négligé leur critique), mais je ne sais pas trop s'ils seraient à ma portée en audio pendant le sport.
Dans le même genre, j'ai été un peu surprise par ma relation aux noms propres.
Je savais depuis un moment que je ne me donne pas la peine d'imaginer les sons qui peuvent correspondre aux noms propres que je croise, et je prends juste le tas de lettre comme un identifiant amorphe.
Avec un peu d'effort j'arrive souvent à retrouver le tas de lettre quand j'en entends une prononciation, éventuellement avec l'aide du contexte, mais quand je découvre un nom à l'oral, je sens que j'ai beaucoup plus de mal à en faire quelque chose.
Autant j'arrive facilement à distinguer un tas de lettres d'un autre, autant j'ai beaucoup plus de mal à m'y retrouver entre plusieurs tas de phonèmes.
Je me suis retrouvée à suivre plus ou moins en parallèle le livre écrit et le livre audio. Mettre un tas de lettres sur les phonèmes m'aide beaucoup, et c'est particulièrement important dans les histoires de groupe, comme les Wayfarers dont je lis en ce moment le troisième roman.
Le texte offre aussi la possibilité de rechercher des passages passés pour me les remémorer, et cette possibilité me manque souvent dans les livres audio. D'autant plus que je ne peux pas confortablement mettre en pause l'exercice physique pour aller chercher la version écrite et faire mes recherches.
Heureusement les exercices en intensité sont plutôt courts, ce qui permet de faire les recherches après coup (si je n'oublie pas), et de recoller les morceaux ensuite. Ça reste moins confortable qu'une lecture dans un espace de temps dédiée, qui permet de faire les recherches dès que le besoin se fait sentir.
Les marchés des livres
J'ai été très agréablement surprise par les modalités pratiques d'acquisition des livres audio par rapport aux livres numériques.
À tel point que j'ai très envie de voter avec mon portefeuille pour l'écosystème audio au détriment de l'écosystème écrit.
Mes premiers livres audio viennent de Humble Bundle, mais une fois lancée j'ai basculé chez libro.fm, qui fonctionne sur un abonnement mensuel qui donne des « crédits », et les livres audio qui peuvent être achetés en payant en euros ou en crédits, sans taux de conversion clair entre les deux.
Jusqu'à présent tous mes livres audio coûtaient un crédit, quand l'achat direct allait de 60 % à 270 % de l'abonnement mensuel.
J'ai évidemment optimisé, en payant en euros les nouvelles moins chères qu'un mois d'abonnement, et en payant en crédits le reste.
Il y a un abonnement plus cher qui donne deux crédits par mois, et je suis tentée, mais j'attends de voir si j'y passe suffisamment de temps pour ne pas accumuler plus de crédits que je n'en dépense.
La partie qui m'a agréablement surprise, c'est qu'une fois acheté, le livre audio est une collection de fichiers MP3 ou un fichier M4B, sans aucune trace de DRM ou d'incompatibilité avec quelque système libre ou obscur que ce soit.
Par contraste, mes livres numériques viennent depuis quelques années de kobo.fr, fournisseur choisi pour la (relative) facilité de déplomber les livres, pour en assurer la pérennité (par des sauvegardes personnelles) et l'interopérabilité.
Chaque commande était un combat contre l'application propriétaire et les plugins de Calibre, et à chaque fois je me suis demandée si c'était ma première perte sèche, même si jusqu'à présent après une quantité indécente de temps et de frustration la réponse a toujours été « non ».
Le modèle de libro.fm (et pour autant que je puisse juger, DownPour a le même) me plaît tellement que j'ai très envie d'arrêter complètement l'achat de livres numériques. J'aurai arrêté sans hésiter si je n'étais pas aussi dépendante de l'écrit, suivi en parallèle de l'audio ; mais au prochain cassage j'aurai peut-être plus envie d'essayer d'installer un modèle de transcription, ou d'autres solutions moins avouables, que d'investir encore du temps pour faire fonctionner un écosystème hostile à l'utilisatrice que je suis.
Le plus gros point négatif que je vois dans l'écosystème des livres audio, est le catalogue beaucoup plus étroit. J'ai croisé un paquet de livres dont les résumés me semblent très tentants, mais qui n'ont pas l'air d'exister du tout en dehors du format texte.
Pour l'instant l'offre de livres audio est largement suffisante pour occuper tout le temps que j'ai à y consacrer, mais je me demande combien d'excellentes histoires je rate parce que personne ne les a lues à voix haute.
L'intelligence artificielle est un sujet compliqué ces jours-ci, et je n'ai aucune envie de voir les livres audio lus par des humains disparaître ou devenir des objets de luxe, mais je verrais d'un assez bon œil la possibilité d'avoir une lecture robotique d'une histoire dont personne ne fait de livre audio.
L'édification personnelle
J'ai encore beaucoup de mal à envisager la lecture sous l'angle purement divertissant, et à chaque fois qu'il est question de lecture je me pose la question de l'édification personnelle qu'elle peut procurer. Je pense que ça peut se voir dans la plupart de mes billets sous le tag Lecture.
Au passage, je continue de me demander sérieusement s'il peut y avoir de l'édification personnelle qui peut être extraite d'histoire. J'ai l'impression que ça a été mon cas dans Crossover, mais ça ressemble plus à une anomalie qu'à un exemple général.
Donc forcément, j'ai ajouté dans ma liste de lecture des « livres qui ne racontent pas une histoire », pour voir ce que j'arrive à en tirer :
- Networking for People Who Hate Networking, sorti un Humble Bundle, dont le résumé donne une impression typique du « développement personnel » ;
- A Hacker's Mind, parce que Bruce Schneier est quelqu'un que je respecte et dont j'apprécie les écrits plus courts ;
- The Scout Mindset, parce que j'en ai lu du bien chez Dan Luu.
Je dois reconnaître que les deux premiers ont été très loin que le bon exemple que j'avais évoqué en 2017, à savoir des conférences de Benjamin Bayart.
Entretemps j'ai écouté un certain nombre d'interviews de Thinkerview, et s'il y a beaucoup de reproches qu'on peut faire à cette chaîne, j'aime beaucoup le format qu'ils proposent, et beaucoup d'invités ont un discours qui m'intéresse beaucoup plus que la plupart des livres qui ne racontent pas d'histoire que j'ai pu lire ou écouter.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé le discours de ces livres audio trop superficiel et trop répétitif pour tenir mon attention, dans les rares fois où une réflexion intéressante pourrait avoir lieu, le format audio qui avance tout seul et la chiantise de mettre en pause l'exercice pour mettre en pause l'audio tue complètement l'intérêt de la tangente.
Je n'ai pas encore essayé ThinkerView pendant l'exercice physique, mais je ne serais pas surprise qu'il n'arrive pas à atteindre un niveau d'intérêt suffisant pour éviter ce problème.
Je suis beaucoup plus réceptive aux textes, que je peux étudier à mon rythme, à l'audio pendant que je fais du travail intellectuel qui n'a pas besoin de mon attention continue, pour que je puisse faire varier la proportion d'attention entre le discours et mes tâches en cours.
Une exception notable a été The Scout Mindset, que j'ai trouvé intéressant et pendant lequel je ne me suis pas du tout ennuyée, même si l'investissement et l'intérêt restent inférieurs à ce que je peux éprouver pendant l'écoute une histoire. Je ne sais pas en quoi The Scout Mindset est différent, et je n'ai aucune idée de comment repérer a priori les livres audio qui pourraient être dans sa catégorie et pas dans celle des autres.
Le résultat, c'est que j'ai globalement abandonné l'idée de tirer d'un livre audio autre chose qu'une histoire, et je ne peux m'empêcher de trouver ça un peu triste.
Le versant positif de cette résignation, c'est que je n'ai pas à me poser la question de comment équilibrer l'édification personnelle sans histoire avec mon besoin de fiction.
Le jeu de narrateur
Il y a un autre point que je ne crois pas avoir encore abordé, qui est la partie de performance artistique qu'un narrateur peut mettre dans une histoire (ou dans un livre audio qui ne raconte pas une histoire).
Dans L'écrit contre l'oral j'avais dit tout le bien que je pense de James Marsters, qui est un acteur professionnel, même si le jeu d'acteur n'est pas tout à fait pareil que le jeu de doublage ou de narrateur.
Les différents livres audio m'ont donné des exemples de différentes voix, et ça m'a donné un aperçu de la palette d'essences artistiques qu'un humain peut mettre dans la lecture à voix haute d'un texte.
Je pense en particulier à Betrayal, dont je n'imagine pas pouvoir apprécier la lecture au même point que l'écoute du livre audio. Je n'arrive toujours pas à décrire comment ce résultat est possible, mais je suis forcée de constater que c'est le cas.
J'ai repéré certains narrateurs qui donnent des voix différentes aux discours directs de différents personnages, mais je ne serais pas surprise d'avoir raté un certain nombre de ces modulations. Je suis un peu mitigée envers cette pratique : d'un côté ça donne de la vie au récit, mais d'un autre côté je n'aime pas devoir faire l'effort de décoder cette information (et potentiellement mal la décoder ou la rater complètement).
De façon plus générale, j'ai regretté moult fois de perdre à l'audio des indications visuelles, en général dans la typographe.
Je n'en suis pas encore à sélectionner des livres audio sur leur narrateur, mais maintenant je peux imaginer que ça puisse être le cas un jour. Il y a de la vraie excellence qui est possible dans le domaine de la lecture à voix haute.
Conclusion
Je suis très contente de ne pas m'être arrêtée aux considérations de mon billet de 2017, et d'avoir trouvé une façon d'occuper mon esprit pendant que j'entretiens mon corps.
De la même façon que je préfère le contact des livres en papier, mais j'utilise des liseurs pour tous les autres avantages qu'ils procurent, je préfère lire des textes, mais j'utilise volontiers des livres audio pour la place que j'arrive à leur trouver dans la configuration actuelle de ma vie. Et j'ai eu quelques bonnes surprises au passage.
L'écosystème des livres audio me semble beaucoup plus sain que celui des livres numériques, et j'en suis presque triste d'être aussi dépendante du texte et de l'écosystème toxique auquel je dois contribuer pour voter avec mon portefeuille pour mes auteurs et autrices préférées.
J'espère que libro.fm, en plus de redistribuer à une librairie française, distribue suffisamment aux auteurs et aux narrateurs pour que cet écosystème continue d'exister.
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- Publié le 31 décembre 2024 à 17h59
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