Every Day Carry en 2018

Comme en 2015 et en 2016, je vais vous parler d'Every Day Carry, c'est-à-dire du bazar que j'emporte plus ou moins tous les jours avec moi.

Je n'ai pas fait d'édition 2017, parce que ça n'avait pas tellement changé. En deux ans ça a un peu plus changé, mais moi j'ai plus changé dans la façon dont je regroupe ces objets. Je ne vais pas vous faire un bête diff (à part dans le petit encadré ci-dessous, pour ceux que ça intéresse vraiment), à la place je vais tout reprendre depuis le début, comme ça le présent article est indépendant et n'a pas besoin du tag Suite.

Ce qui a changé dans la façon dont je regroupe ces objets, c'est que je n'ai plus un sac-à-main fourre-tout et éventuellement un sac de boulot, mais les choses sont (un peu) plus modularisées. Et à force de réfléchir en module, et avec plusieurs voyages courts ces derniers mois, j'ai développé des modules pour le quotidien pas chez moi. En fait, on pourrait voir ça bêtement comme une checklist avant de partir en voyage, modulée suivant le type de voyage.

Enfin par honnêteté il me semble pertinent de préciser qu'au moment où j'écris ces lignes, ces modules sont plus des projets qu'une réalité, parce que je n'ai pas encore trouvé les conteneurs pour les utiliser comme je le décris ici.

Module 1 : extension de moi

Les objets de ce module sont ceux que je voudrais avoir à portée de main en permanence, soit pour utilité critique en cas de besoin (pas forcément fréquent), soit parce que leur valeur est colossalement réduite par la nécessiter d'aller les chercher.

Concrètement, c'est ce que je mettrais dans mes poches si j'en avais.

Quand j'ai commencé à réfléchir à ce module, je prenais l'heuristique de tous les objets que je voudrais avoir avec moi même en allant aux toilettes, en laissant le reste est dans un endroit sûr. Du coup je me retrouvais à vouloir y mettre des serviettes hygiéniques et des lingettes, alors qu'en fait je n'ai besoin de ça tout le temps sur moi.

• Un sifflet, pour attirer l'attention d'éventuels secours si je ne peux plus crier à l'aide ;

• Un téléphone Kyocera Torque KC-S701, avant tout pour appeler de l'aide qui n'est pas à portée d'oreille, mais du coup il peut faire plein de choses en plus ;

• Des outils de crochetage Bogota, parce que ça ne prend pas de place et qu'il y a des fois où de façon imprévue, une porte me bloque avec uniquement ce que j'ai sur moi ;

• La pince multifonction Victorinox Spirit, pour à peu près les mêmes raisons que les outils de crochetage, lorsque ce n'est pas une serrure qui bloque ;

• Une lampe frontale ZebraLight H53Fw, parce que dans le noir complet tout devient beaucoup plus difficile.

La lampe et la pince sont à la limite entre ce module et le module 3.

Je mets la pince ici pour toutes les situations d'urgence qui demandent un outil et qui ne permettent pas d'attendre mon sac-à-main, soit parce que l'accès est bloqué soit parce que le temps pour l'atteindre est trop long. Ces situations sont cependant un peu trop rares pour justifier pleinement le port d'un tel outil.

Mais il y a aussi toutes les situations plus banales, où l'avantage d'un outil spécialisé ne suffit pas à compenser la facilité d'un outil généraliste déjà sous la main (surtout lorsqu'il y a un risque que l'outil spécialisé ne soit pas là où on croit qu'il est). Alors que s'il faut faire de toute façon quelques pas et fouiller dans un sac pour attraper n'importe quel outil, autant prendre l'outil le plus adéquat.

Pour la lampe, la question est surtout la compétition avec le flash du téléphone, utilisé en continu comme le permet de nombreuses applications, ou avec l'écran du téléphone pour moins de puissance lumineuse. J'imagine qu'on pourrait se dire que le téléphone suffit pour les situations d'urgence et reléguer la lampe au module 3, voire se dire que le téléphone suffit tout le temps.

Cette lampe a deux avantages sur le téléphone qui justifient à mes yeux de la trimballer au quotidien, sans compter l'indépendance des batteries, qui permet d'utiliser l'un sans craindre de perdre l'autre, parce que même si j'aime bien ce point je ne le trouve pas assez important.

Le premier est la large gamme d'intensités lumineuses (sur trois ordres de grandeurs), qui lui permet d'être (un peu) plus forte que le flash de mon téléphone, ou de ne pas s'éblouir et ne pas réveiller ou déranger les gens autour.

Le deuxième est que le téléphone mobilise presque toujours une main, alors que cette lampe peut être posée sur surface plane, ou clipsée à un vêtement, ou accrochée à la tête, et avoir ainsi les deux mains disponibles pour agir sur la zone éclairée.

Cependant l'utilisation frontale ne me semble pas assez intéressante pour s'embêter à transporter le harnais dans ce module.

Module 2 : le précieux

Les objets de ce module sont ceux que je garde près de moi uniquement pour leur valeur.

Par rapport au module précédent, c'est ceux que je voudrais avoir avec moi quand je vais aux toilettes et que je n'ai pas complètement confiance dans les capacités de surveillance de mon groupe. Par exemple dans un bar avec des collègues.

• Un porte-monnaie Tru Virtu Cash & Cards, qui contient tout mon argent, aussi bien sous forme liquide que de cartes bancaires ;

• Un carnet de tickets restaurant, parce que c'est d'une forme d'argent, quoique fléché, mais ça ne rentre pas dans le porte-monnaie (quoique, si je faisais un effort…) ;

• Les clefs de chez moi, dans un organiseur KeyCage pour prendre moins de place ;

• Une carte d'identité, parce que même si je n'ai pas un faciès à être contrôlée souvent, je n'arrive pas toujours bien à prévoir quand j'en aurai besoin, donc autant l'avoir tout le temps.

Au passage, il y a avec mes clefs un Tidashi, dont je n'ai encore jamais eu besoin, et que je transporte uniquement pour faire joli et me soumettre à la tentation de troller le théâtre sécuritaire des aéroports.

Suivant les conditions de transports, je suis prêt à laisser chez moi le carnet de tickets restaurant et à n'en transporter qu'un seul dans le porte-monnaie. En revanche la carte d'identité ne rentre pas dans ce format.

Je suis un peu tentée d'y mettre aussi un petit carnet de notes, parce que certaines notes sont précieuses pour moi. Ça va un peu contre mon principe qu'une information qui n'existe qu'en un seul exemplaire peut être déjà considérée comme perdue, mais quand même…

Dans ce cas, je mettrais avec un stylo bille Zebra SL-F1, parce que du papier sans rien pour écrire dessus, ça ne me satisfait pas vraiment.

Module 3 : les outils du quotidien

Les objets de ce module sont à peu près le reste de mon sac-à-main fourre-tout, c'est-à-dire tout ce que je veux avoir à peu près tout le temps à ma disposition, pour faire face au quotidien.

• un petit carnet, pour des notes diverses, qui se trouve être un carnet A6 en cuir de la Compagnie du Kraft ;

• un stylo pour écrire dans le carnet ci-dessus, qui se trouve être un Tactile Turn Glider parce que c'est ce que j'ai trouvé de plus confortable, pratique, et durable parmi les stylos non-plume ;

• le harnais frontal pour la lampe ZebraLight, pour toutes les fois où le port frontal est préférable à une lampe fixe ;

• un petit câble micro-USB, pour les transferts de données et la recharge de divers jouets, comme le téléphone ou l'oreillette ;

• un petit câble micro-USB OTG, parce que les téléphones actuels sont des vrais ordinateurs, et parfois ils peuvent servir à ça, même si Android est le système d'exploitation le plus retors que j'ai rencontré ;

• une clef USB de 32 Go, parce que ça reste la façon la plus facile de transférer des fichiers d'un ordinateur à un autre, et en plus il y a une image SystemRescueCD prête à boot dessus parce que parfois ça dépanne vraiment ; je m'inquiète un peu de comment l'empêcher d'être aussi un vecteur de malware, et pour l'instant je n'ai aucune réponse satisfaisante ;

• une oreillette bluetooth Plantronics Voyager Legend, parce que je n'aime pas garder longtemps un truc collé contre l'oreille, que je n'aime pas n'avoir qu'une seule main pour m'occuper pendant les mises en attente interminables, et parce que je suppose que mon interlocuteur n'aime pas entendre mes boucles d'oreille taper contre le téléphone ; et bluetooth pour ne pas avoir besoin d'user la charnière du cache qui protège la prise jack de l'eau ;

• des bouchons auriculaires Alpine WorkSafe, parce qu'on ne sait pas toujours à l'avance quand on aura besoin de se protéger les tympans ; ceux-là sont diablement efficaces mais m'irritent assez rapidement les oreilles ;

• un briquet Zippo avec un brûleur au butane, parce que je n'ai pas souvent besoin d'un briquet mais Zippo c'est quand même la classe ;

• un sac de courses pliable, pour toutes les fois où il faut un contenant pour transporter un tas de trucs ; par rapport à celui de mon EDC 2016 il a l'avantage de ne pas se séparer de sa poche de transport, mais le remplacement a eu lieu surtout parce qu'ils ne se plient pas de la même façon, celui-ci est plié moins haut mais plus épais, et ça se range mieux dans mon sac actuel ;

• un miroir de sac, pour vérifier et refaire mon maquillage lorsque je veux avoir l'air un peu moins moche ; et c'est aussi très pratique pour regarder dans les coins ;

• un stick à lèvres, pour tous les jours où le froid ou la sécheresse me donne envie de me les protéger ;

• une pince à épiler avec un mors oblique, qui suivant comment on l'attrape sert aussi bien de pince pointue (par exemple pour retirer une écharde ou un poil précis) que de pince large (par exemple pour tenir un petit objet à placer précisément) ;

• un vaporisateur de sac, parce que je mets le parfum dans la continuité du maquillage, et quand je remets une couche de l'un je remets aussi une couche de l'autre ;

• un crayon khôl et du mascara, pour le maquillage ;

• un mètre ruban, pour mesurer diverses longueurs ;

• des élastiques à cheveux, pour les rares fois où mes cheveux gênent, je ne vais pas les couper ;

• un marqueur permanent, je ne sais pas trop à quel point c'est utile de dupliquer le marqueur du boulot (module 5) et pour l'instant je le transporte à l'essai ;

• quelques mètres de paracord, qui peut servir à des tonnes de trucs ;

• une petite batterie USB, pour toutes les fois où il y a besoin de charger quelque chose sans prise à proximité (souvent ma montre Pebble pendant une soirée) ;

• un kit de premiers soins dans une boîte Altoids, détaillé plus loin, pour tous les petits besoins médicaux du quotidien ;

• une mini serviette éponge, même si ça fait souvent que je n'en ai pas eu l'utilité ;

• un mouchoir ;

• un lecteur de livres électroniques.

Module 4 : le transport quotidien

Les objets de ce module sont ceux que je veux avoir à portée de main pendant mes déplacements urbains habituels, mais qui sont d'un intérêt très limité dans les environnements intérieurs privés entre lesquels je me déplace.

• Des transpondeurs, pour accéder au garage et le pass Navigo, à moins qu'ils soient assez précieux pour faire partie du module 2 ;

• Un appareil photo Fujifilm X-70 pour alimenter mon photoblog ;

• Un casque bluetooth Trekz Titanium, je reviendrai dessus dans un autre article, la conduction osseuse permet d'avoir du son dans l'oreille sans aucune atténuation du son extérieur ;

• Un lecteur audio chinois (Agptek Rocker) pour aller avec le casque ;

• Un parapluie Swing Liteflex qui fait en même temps ombrelle, et qui est étonnamment résistant aux coups de vents qu'on peut trouver en région parisienne ;

• Des lunettes de soleil.

Il y a aussi le lecteur d'e-books qui est à la limite, parce que je ne m'en sers pas que dans les transports, mais aussi dans les autres situations où je dois temporiser, comme les queues ou les salles d'attente. Je ne sais pas si je peux compter sur le fait que ces situations sont toujours adjacentes à un transport. On pourrait par exemple imager une attente après un vestiaire dans lequel j'aurais laissé tous les objets de ce module.

Module 5 : au travail

Mon employeur me fournit tout ce qu'il faut pour travailler, comme il me semble que c'est souvent le cas dans les emplois de bureau de nos jours. Il y a cependant des objets, surtout de la papeterie, que je trouve bien plus confortables que les équivalents habituels, alors je les gère moi-même.

Je suis ces jours-ci dans un environnement professionnel dans lequel j'ai plus confiance qu'en 2016, et avec plus d'espace personnel. Donc au lieu de tout transporter comme à l'époque, je ne garde avec moi plus que le Thinkpad, et je laisse le reste sur mon lieu de travail (d'où le fond différent sur la photo).

• un ordinateur portable Thinkpad X220, nommé Bifrost parce qu'il fait le pont entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle ;

• une paire d'écouteurs filaires (Philips SHE9621) pour les rares moments où je veux entendre des choses personnelles sans les répandre dans l'open-space ;

• un clavier Happy Hacking Keyboard Professional 2, pour le confort de frappe, même si je préfère le Realforce 87U que j'ai à la maison, la disposition exotique du HHKB limite la tentation de me le piquer (ce n'est pas vu comme un objet de statut par ici) ;

• une couverture en cuir Roterfaden pour les cahiers sur lesquels je prends des notes (et que j'ai oublié de mettre sur la photo) ;

• un câble micro-USB, pour les divers échanges de données et recharges ;

• une petite règle souple Maped, pour tracer des traits droits ;

• un stylo plume Pilot Cocoon, pour l'écriture quotidienne ;

• un flacon d'encre Waterman bleu‐des‐mers‐du‐sud‐mais‐maintenant‐ça‐ne‐s'appelle‐plus‐comme‐ça‐mais‐c'est‐la‐même‐couleur, pour remplir le stylo plume ;

• un marqueur permanent, qui n'est pas tellement utilisé ces jours-ci ;

• un porte-mine Kuru Toga, parce que j'aime bien sa prise en main et qu'il fait tourner tout seul la mine ;

• une gomme, pour effacer le porte-mine ;

• un pointeur laser vert, même si ça fait très longtemps que je n'ai plus rien présenté, et si je le faisais ici ce serait « projeté » sur un gros téléviseur ;

• un stylo bille quelconque, en l'occurrence un Karas Kustoms Bolt-G2, pour prêter aux gens qui risquent de manquer de finesse ;

• un stylo FriXion LX, pour le côté stylo bille effaçable, même si finalement je n'en ressens pas si souvent le besoin, par rapport au porte-mine qui s'efface plus facilement ou au stylo plume rayé proprement (qui permet de garder du même coup un historique).

J'ai également dans un tiroir de mon bureau un certain nombre d'ustensiles alimentaires, dont la spork de LightMyFire, des baguettes de TiSurvival, le Victorinox Solo que je vous ai déjà présenté, et des contenants de Sea-To-Summit.

Module 6 : en déplacement

Les objets dans ce module sont ceux que j'utilise tous les jours chez moi, mais que je n'ai habituellement pas besoin de transporter, parce que je vis chez moi.

On est encore dans une page d'EveryDay Carry, donc il n'est pas question de faire une liste de tout ce dont je pourrais avoir besoin en vacances, mais plutôt une liste de ce que j'utilise sans y penser et qui risque donc de me manquer.

• Une brosse à dents,
• un tube de dentifrice,
• une brosse à cheveux,
• du déodorant,
• de la crème solaire,
• un chausse-pied,
• quelques médicaments supplémentaires,
• un mini-réveil à chiffres rouges,
• un masque et des bouchons auriculaires pour dormir,
• mon journal intime,
• le chargeur de ma montre Pebble,
• le chargeur de l'oreillette bluetooth,
• le chargeur Qi pour mon téléphone.

À cette liste j'ajoute aussi des objets pour les longs voyages, avec quelques explications :

• Le casque anti-bruit Bose QuietComfort 25, qui réduit incroyablement l'inconfort des trajets en avion et dans les wagons bruyants. À une période j'avais envie de vous en parler dans billet intitulé « le billet classe sans enfants », mais je n'ai jamais trouvé d'autres choses à en dire.

• Le tabouret pliant Walkstool Comfort, qui m'a réconciliée avec les tabourets pliants, et permet de gérer facilement de longues attentes, par exemple dans une gare ou dans une queue.

• Un oreiller de voyage Trtl Pillow, qui est encore à l'essai au moment où j'écris ces lignes ; j'ai le sommeil très difficile, et c'est rare que j'arrive à dormir dans des transports, mais pour ce qui est de maintenir confortablement une position à peu près propice au sommeil, ce système est le moins mauvais que j'ai pu essayer.

Sous-module premiers soins

J'avais écrit en 2016 que j'avais remplacé ma petite boîte à médicaments par une boîte d'Altoids, dans l'espoir d'en faire une mini trousse de premiers soins.

Voici ce qui s'y trouve ces jours-ci :

• des pansements de tailles diverses,
• des lingettes désinfectantes,
• du paracétamol,
• de l'anti-histaminique.

Pour l'instant rien de m'a manqué, et depuis que je transporte ça j'ai tout utilisé au moins une fois, donc c'est pas mal pour un EDC.

Je n'arrive pourtant pas à me débarrasser de l'impression que ce serait pas mal de mettre quelques trucs de plus, mais je n'arrive pas à trouver quoi. Si vous avez des suggestions, je suis toute ouïe.

Bonus : question aux photographes

J'avais fait une première série de photos pour ce billet avec l'émulation de film Velvia, et ça me plaît beaucoup moins que les équivalents Classic Chrome ci-dessus. Saurez-vous mettre des mots sur pourquoi une de ces émulations est plus jolie que l'autre ?

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Conclusion

Je soupçonne qu'à ce stade j'ai perdu à peu près tout le monde en route, mais au fond ce n'est pas si grave, ce billet est autant pour moi que pour les autres.

Une fois cette joyeuse liste établie, on arrive à la question de quels conteneurs utiliser dans diverses circonstances. Ces jours-ci, j'ai à peu près les modules 1, 2, et 3 dans mon sac à main pour les trajets personnels ; entre le travail et chez moi j'ai un sac à dos (RiutBag R15) avec ledit sac à main, le module 4, et le Thinkpad du module 5 ; et pour les voyages courts je sors le sac à main du sac à dos et j'y mets le module 6 à la place.

Mais comme dit, j'aimerais bien avoir le module 1, et peut-être le 2, plus proche de moi, et je cherche encore quelle combinaison de sacs ou de poches peut me permettre d'y arriver.

Si dans tout ce tas de trucs il y a des objets qui vous intriguent, ou sur lesquels vous voudriez mon avis un peu plus détaillé, n'hésitez pas à le demander et je leur ferai un billet.

Commentaires

1. Le jeudi 31 mai 2018 à 10:06, par Balise :

Moi, je trouve ça rigolo les billets d'EDC. Pis ça me fait penser que la saison de porter autre chose que des jeans avec des poches raisonnables commence à approcher sévèrement et que j'ai toujours pas trouvé de solution correcte pour ce qui serait l'équivalent de ton "module 1" - j'aime beaucoup l'approche modulaire, btw.

J'ai aussi souri sur le "Waterman Bleu Des Mers Du Sud" - j'ai pas utilisé de plume depuis... longtemps, et d'encre "bleu des mers du sud" encore moins, mais je vois exactement la teinte, c'est rigolo :D

Pour ta question de photo, j'aurais tendance à dire que la série "Velvia" est d'une part plus saturée (ça c'est net) et d'autre part avec une balance de blancs qui tire plus vers le jaune ? (ça c'est moins sûr, c'est ptêt un artefact de la saturation.)

2. Le jeudi 7 juin 2018 à 14:28, par Natacha :

Merci beaucoup pour ce soutien continu à mes initiatives bloguesques !

Et pour le sac de module 1, j'ai du mal à croire qu'il n'y ait que nous deux que ne trouvions rien sur le Marché. Il y a clairement de la demande, il pourrait se sortir un peu la main invisible de ses fesses invisibles.

Pour l'instant mes pistes de réflexions sont autour d'un truc à la taille, mais sans faire « banane », peut-être vers les trucs steampunk mais sans être trop marqués, mais à force de ne voir que des trucs pas pratiques je me demande si le concept est réalisable dans notre espace euclidien. Pareil pour les pistes autour de harnais façon holster d'épaule.

Et pour les photos, la question est plutôt en fait « qu'est-ce qui dans la scène m'aurait permis de prévoir que ça passerait mieux en Classic Chrome qu'en Velvia ? »

Je connais le principe : le Velvia sature, et met en avant les contrastes de couleurs en atténuant les contrastes d'intensité, alors que le Classic Chrome fait l'inverse (et Astia aussi, et je ne maîtrise pas trop la différence entre les deux, j'ai juste toujours préféré Classic Chrome à Astia dans mes exemples tests).

Du coup face à une scène avec des couleurs intéressantes, je prends du Velvia, et face à une scène avec des ombres intéressantes, je prends du Classic Chrome. Facile.

Sauf que là, ça avait l'air bien coloré et peu ombré, et pourtant y a un truc qui ne me revient pas avec le rendu Velvia, mais je n'arrive même pas à décrire quoi.

3. Le jeudi 26 mai 2022 à 14:08, par D :

j'ai des questions sur les tabourets walkstool.

Tout d'abord, Amazon m'a suggéré l'achat du renfort suivant:

https://www.amazon.fr/Walkstool-Renfort-Steady-Sangle-Tr%C3%A9pied/dp/B005DREFOM

Est-ce que ça veut dire que le fait que les pieds soient téléscopiques fait qu'il est bien plus branlant qu'un modèle non téléscopique ? J'ai depuis une décennie un modèle non téléscopique https://www.amazon.fr/dp/B01BFVJ3QY ; comme il ne rentre pas dans mon sac je pense le remplacer par le Walkstool.

J'ai aussi d'autres questions: est-ce qu'on peut régler la longueur des pieds (mis à part à l'achat), ou est-ce qu'on ne peut s'en servir qu'avec les pieds totalement sortis ou totalement rentrés ? Quelle hauteur as-tu choisie à l'achat (45cm, 55cm, 65cm ou 75cm) ? Est-ce qu'il y a un mécanisme pour fixer les trois pieds ensemble, quand le tabouret est plié ?

4. Le vendredi 27 mai 2022 à 9:24, par Natacha :

Je ne sais pas dans quelle mesure les nouveaux modèles sont différents du mien, mais au moins le mien n'est pas du tout branlant.

Je comprends le gain de « stabilité » de cet add-on comme venant de la plus grande surface au sol, qui évite de s'enfoncer dans un sol meuble ou de glisser sur un sol glissant. Je n'ai pas encore été confrontée à ce genre de sol, donc je n'ai pas d'expérience directe, mais vu la taille des pieds, je m'attends à encore plus de problèmes d'enfoncement ou de glissement avec un tabouret trépied standard qu'avec un walkstool sans renfort.

Le côté « renfort » vient du fait que, d'après mes lectures, le principal mode de défaut de plier un pied lorsqu'on met trop de poids dessus (les 225 kg de charge annoncée étant supposés répartis équitablement entre les trois pieds, ce qui ne fait que 75 kg par pied). Si le renfort est suffisamment tendu, la surcharge d'un pied peut être répartie via le renfort sur les autres pieds, ce qui repousse la limite de déséquilibre de charge avant défaut.

Je suis très tentée de m'en acheter un rien que pour ce côté « renfort », merci beaucoup d'avoir attiré mon attention sur l'existence de cet objet.

Autrement la longueur des pieds n'est pas réglable, les pieds glissent très facilement dans leur tube, et le système n'est utilisable qu'avec les pieds complètement rentrés et bloqués ainsi par le poids de la personne assise, ou les pieds complètement sortis et bloqués par le bouton prévu à cet effet.

J'ai acheté la version 55 cm, après avoir mesuré que mes assises habituelles sont entre 51 et 54 cm.

Pour moi replier le tabouret se fait en quatre étapes : remonter chaque pied, rassembler les trois tubes, fermer une lanière au niveau de l'assise, et tourner la base par rapport à l'assise.

Comme dit les pieds glissent très facilement, donc si on remonte seulement les pieds, ils redescendent très facilement (leur poids seul ne suffit pas, mais presque), et c'est la dernière étape qui les bloque à leur place (après l'avant-dernière étape qui empêche l'assise de se déplier).

La rotation fait que les trois tubes sont parallèles, et la géométrie des pieds en caoutchouc maintient par friction les pieds ensemble et contre un bord du tube.

Je viens d'essayer de secouer assez fort le tabouret plié, et les pieds restent bien à leur place. Alors que sans cette dernière étape, secouer très légèrement suffit à faire descendre les pieds.

5. Le mercredi 1^er juin 2022 à 10:24, par D :

Merci pour le retour.

J'ai acheté la version la plus courte possible, qui est aussi la plus légère, la version Basic de 50 euros. Cette version, pliée, rentre horizontalement dans mon sac à dos, chic. Mais cela rend ce dernier trop large pour qu'il rentre dans mon panier avant de vélo. Autre inconvénient, les pieds ne descendent pas tous sans que je les tire à la main, du coup ça ralentit un peu leur usage.

Bonne surprise: son assise est plus grande que le tabouret que j'avait avant.

J'ai tenté de l'utiliser sur le tapis roulant entre les RER et le métro 1 à Châtelet-les-halles, et des contrôleurs m'ont dit que je n'avais pas le droit ("obstacle") :-(. Alors que s'asseoir sur une valise, j'ai déjà fait.

6. Le mercredi 1^er juin 2022 à 10:26, par D :

C'était 50cm, pas 50 euros; amazon me l'a fait à 46 euros.

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