Tentation cycliste
Il m'est arrivé plusieurs fois de dire que je me sens pourrie gâtée, ou incapable de gérer un budget financier, voire que « je dépense sans compter, et j'épargne le reste ».
Avec l'expression « dépenser sans compter », je joue volontairement sur l'ambiguïté entre le sens littéral et la façon dont elle est habituellement comprise : ce n'est pas un bête « je veux, j'achète », mais un « je veux, je réfléchis, et si je n'ai pas abandonné j'achète », et ce filtre a toujours été assez puissant pour que ce qui le passe reste inférieur à mes revenus.
Aujourd'hui, je suis au cœur de ce filtre, et c'est le moment idéal pour l'observer et le documenter (même si en vrai j'ai l'impression d'avoir un peu de retard dans cette écriture).
J'envisage l'achat d'un vélo. Et au moment d'écrire ces lignes, je ne sais pas si cette envie va passer le filtre ou non. À titre de référence, mon envie de passer le permis moto l'a passée, alors que récemment ont été retoqués les achats de jumelles et de pistolet à air chaud.
Statu Quo Ante
Puisqu'il est question de modalités de transport, je vais commencer par décrire où j'en suis.
Pour moi, le moyen de transport par défaut c'est la marche, et je crois que c'est surtout parce que c'est quelque chose sur lequel je peux toujours compter : il y a assez peu d'aléa, je ne dépends de personne, on ne peut décemment pas me l'enlever ou me l'interdire.
Je n'aime pas trop les véhicules personnels en général pour les raisons symétriques : il y a des risques de pannes, d'interdiction, de confiscation, et j'ai une sensation d'encombrement quand je ne m'en sers pas. Et de même pour les transports en commun, par leur état différent suivant les jours et les heures, et éventuellement mon ochlophobie à gérer.
Ça ne m'empêche pas de me déplacer, mais il faut que le moyen de transport ou la motivation du déplacement soient suffisants pour surmonter ces sentiments négatifs.
Une exception notable est la moto, mais je ne vais pas m'étendre dessus ici.
Donc au cours de ces dernières décennies, à quelques exceptions près (par exemple les vacances, qui ont un jeu de contraintes particulières) je marche quand c'est possible, autrement je prends les transports en commun quand c'est supportable ou que je ne peux vraiment pas renoncer.
En particulier le vélo ne m'a jamais vraiment tentée parce que les contraintes de parking et de crainte du vol ont toujours largement dépassé les bénéfices par rapport aux transports en commun et à la marche.
J'ai remis cette impression en question quelques fois depuis l'été 2020, quand mon homme s'est acheté un vélo électrique, sans arriver à une conclusion très différente, mais sans trancher évidemment non plus.
L'étincelle
Pour une fois il y a une claire étincelle à l'origine de mon envie d'achat, en général ça me tombe plutôt dessus comme une envie de pisser. L'étincelle, c'est un tweet de Maitre Eolas avec une photo de Brampton plié.
J'ai un peu peur qu'on attribue à cette étincelle une importance qu'elle n'a pas. Elle est certes le dernier élément de la chaîne causale qui se termine sur l'embrasement, mais une étincelle ça ne fait pas déborder un vase, et il me semble que l'accumulation de poudre est beaucoup plus importante que l'étincelle elle-même. J'en avais déjà parlé il y a longtemps sur un autre sujet.
D'ailleurs pour la petite histoire, ce n'est pas en voyant cette photo que tout s'est déclenché. J'ai vu cette photo, j'ai continué mon rattrapage de timeline, j'ai basculé sur quelques tâches professionnelles, et c'est plusieurs dizaines de minutes plus tard que l'information a fait son effet.
Je me suis donc retrouvée avec une envie de Brompton, et c'est plus le résultat de connaissances passées et accumulées sur la question de vélo en région parisienne qui s'assemblent inconsciemment que de l'étincelle elle-même.
Le premier tamis
Donc à ce stade, si j'en étais à « dépenser sans compter » dans le sens « je veux, j'achète », j'aurais fait un achat impulsif sur le site de Brompton et l'histoire se serait arrêtée là.
Mais ce n'est pas comme ça que je fonctionne, ce premier élan est instantanément censuré par une espèce d'instinct dont la moins mauvaise représentation verbale serait de l'ordre de « attends une minute, est-ce que j'en ai vraiment envie/besoin ? »
Le fait que dans ce cas l'objet coûte une grosse somme d'argent (à mes yeux) aide à résister à l'impulsion, mais cette censure existe chez moi à tous les niveaux budgétaires. Je ne sais pas trop pourquoi, je suppose que c'est parce que même un objet gratuit va potentiellement me rester sur les bras et m'encombrer jusqu'à ce que je fasse l'effort de m'en débarrasser (et j'ai une relation émotionnellement compliquée avec la poubelle).
Le deuxième tamis
Et pas loin derrière ce premier niveau de censure se trouve une deuxième question, presque aussi paralysante : « de quoi exactement ai-je envie/besoin ? » Parce que « un Brompton » ça n'a pas de sens, je ne peux pas acheter un objet aussi générique, je ne peux acheter qu'un modèle particulier avec un jeu précis d'options. Et je ne suis pas capable de choisir au hasard parmi une liste de possibilités, surtout lorsqu'elles ne sont pas interchangeables.
Et puis en vrai, depuis le début je parle d'envie d'« un Brompton », mais c'est parce qu'il faut des mots pour représenter cette envie, dans ma tête ce n'est pas du tout aussi précis. Il y a donc tout un travail d'introspection pour déterminer quels sont les paramètres de cette envie.
D'ailleurs, j'ai choisi les mots « un Brompton » dans ce billet parce que ce qu'il y avait sur la photo initiale, et ça permet d'avoir un fil conducteur dans l'histoire racontée dans ce billet.
Je pense qu'en réalité, le sentiment qui a déferlé sur moi était une envie de vélo pliant.
Ou peut-être même seulement une envie de réévaluer ma position sur l'achat d'un vélo suite à la prise de conscience que le problème d'encombrement n'est peut-être pas rédhibitoire dans l'état actuel des technologies de vélo pliant.
Il est de fait que j'attends de mes véhicules, comme de mes outils en général, une certaine combinaison de longévité, robustesse, et fiabilité, quitte à y mettre le prix, ce qui fait de Brompton un bon point d'entrée dans l'étude de marché, mais je ne vais certainement pas me limiter à cette marque.
Et c'est à ce niveau que je confirme une tendance que je constate depuis plusieurs années, les études de marché me semblent de plus en plus difficiles, les moteurs de recherche me semblent de plus en plus pollués par des résultats peu pertinents, de manifestement autogénérés à commercialement orientés, en passant par les bêtes compilations d'avis douteux.
Au moment où j'écris ces lignes, je suis raisonnablement convaincue de ne pas avoir besoin de sortir de la gamme C-line de Brompton, mais je ne sais pas encore si j'opterais non pour l'assistance électrique de cette marque, et je n'arrive pas du tout à estimer combien ils ont d'avance en termes de robustesse ou de fiabilité et en termes d'encombrement plié.
Le retour du premier tamis
Je présente les choses séquentiellement dans ce texte, mais la réalité chronologique est que je résous simultanément toutes les questions, parce que mes besoins exacts vont influencer les paramètres de l'étude de marché et les offres considérées vont influencer les besoins que je vais ou non essayer de satisfaire avec ces objets.
La question récurrente est donc « en quoi ma vie serait différente avec un vélo pliant ? »
Contrairement à la moto, je n'ai pas l'impression que le vélo m'ouvre l'accès à des lieux autrement inaccessibles (ou plutôt autrement trop pénible à atteindre pour se donner la peine d'y aller). Donc mon vélo serait en concurrence avec la marche et avec la combinaison de transports en commun et de marche.
Ce n'est évidemment pas la bonne période pour regarder les déplacements de loisir dans ma vie, mais j'ai l'impression que même en dehors de la crise sanitaire, il y a peu de trajets plus rapides ou plus agréables en vélo qu'en transports en commun, et les trajets de loisir sont trop rares pour que l'exercice physique supplémentaire soit intéressant même en sacrifiant le temps et le confort.
Et mes lieux de vacances ne me donnent pas l'impression de bénéficier d'un vélo que j'y amènerai, et les autres déplacements sont trop rares pour que j'imagine un bénéfice non-négligeable d'un vélo à y amener.
La conclusion intermédiaire est donc que ce n'est pas la peine que j'achète un vélo à moins de s'en servir pour les trajets entre mon domicile et mon lieu de travail.
Les contraintes du vélotaf
Ces trajets sont compliqués par le fait qu'il y a des montées sérieuses quel que soit le chemin (de l'ordre de 5 à 9 % sur 500 m) et qu'il faut faire un gros détour par rapport au trajet le plus court pour éviter des bus dont le comportement vis-à-vis des cyclistes me semble plus dangereux que l'interfile en moto.
Ce ne sont pas des problèmes insurmontables, la montée n'a pas l'air impressionnante avec une assistance électrique, et une application m'a proposé un trajet qui évite les zones trop dangereuses à mon goût pour seulement 40 % de temps en plus, pour arriver au même ordre de temps que les transports en commun dans les conditions idéales (heures creuses et peu d'attente) et que la moto quand il y a un peu de ralentissements.
Dit autrement, si l'estimation de cette application se vérifie, le « vélotaf » serait entre équivalent et bien plus rapide que les autres modalités à ma disposition, sauf à moto avec une route inhabituellement dégagée (par exemple en cas de pseudoconfinement, en heures creuses, ou au mois d'aout).
Plus précisément, voici les temps de trajet que j'ai observés entre la porte de mon appart' à mon poste de travail :
- 25 minutes en moto sur un périphérique vide,
- 30-40 minutes en moto en heure de pointe,
- 40-70 minutes en bus,
- 65-75 minutes à pied.
L'application parlait de 25 minutes de trajet optimal ou 35 minutes de trajet sécurisé, auxquelles il faut probablement ajouter 5 à 10 minutes de préparatifs.
Cela dit, le temps de trajet n'est pas tout, et une comparaison honnête prend en compte l'ensemble de l'emploi du temps.
J'ai pu le découvrir à l'occasion de cette crise sanitaire, quand le télétravail permet d'économiser le temps de trajet. En 2019, je lisais dans le bus le matin, et je pratiquais de l'exercice physique en marchant le soir. Le télétravail évite ces trajets, mais si je prends ensuite le temps de satisfaire mes besoins de lecture et de faire de l'exercice physique, tous les gains de temps disparaissent.
C'est d'ailleurs pour ça que je n'ai pas l'intention de généraliser l'utilisation de la moto sur ce trajet : il a beau être plus court même dans le pire des cas, c'est du temps qui est complètement dédié au trajet.
Le vélotaf a de bonnes chances d'être une bonne occasion d'exercice physique, surtout si on est raisonnable sur le niveau d'assistance, mais les gains de temps seront probablement mangés par le manque de lecture. D'un autre côté, je ne sais pas exactement quelles sont les conséquences de passer de 70 minutes de marche à 70 minutes de vélo par jour ouvré (peut-être plus de cardio' mais plus d'ostéoporose ?).
Résultat, l'éventuel intérêt du vélo semble se limiter au confort de ne pas s'entasser dans un bus. C'est un bénéfice non-négligeable, mais qu'il va falloir comparer aux éventuels dangers routiers et à la densité d'incivilités sur l'itinéraire proposé par l'appli'.
Le retour du deuxième tamis
Pour illustrer les interactions entre mes deux questions-filtres, on peut voir que maintenant que j'ai établi qu'un vélo n'a pas d'intérêt pour moi si je ne peux pas aller travailler avec, je peux chercher un vélo adapté aux contraintes de ce trajet.
Mon immeuble se trouve avoir un local à vélo, et mon travail a des places de parking (pour voiture) qui ne sont pour l'instant pas utilisées, et qui sont adjacentes à des colonnes de béton, et je ne serais pas la seule à y venir avec un vélo à quatre chiffres.
Donc tant que je travaille dans cette entreprise et sur ce site, et que la situation du parking ne change pas, le côté pliant d'un vélo n'a pas vraiment d'intérêt. Je pourrais donc raisonnablement laisser tomber cette contrainte.
Et à ce stade je dois avouer que je ne suis pas complètement raisonnable. Je pourrais me cacher derrière la notion de future-proof, en voulant un vélo pliant pour ne pas être obligée d'y renoncer en cas de changement de situation professionnelle ou immobilière (d'un côté ou de l'autre), mais la vérité c'est un vélo pas pliant c'est encore un outil trop balourd pour mon goût.
Ça reste quand même une bonne illustration de ce qui peut arriver, et arrive effectivement sur d'autres sujets, dans la zone de filtrage entre l'étincelle de l'envie et les considérations budgétaires.
Le troisième tamis
Il y a un autre filtre, que j'oublie parfois parce que je ne le rencontre pas si souvent que ça, mais comme je le rencontre au moment où j'écris ces lignes, je ne vais pas le rater.
Ce filtre n'est pas une question, au contraire : c'est la lassitude des questions. Le « fait ch*er toutes ces c*nneries, je laisse tomber ».
J'imagine que l'instinct initial de s'arrêter et réfléchir a détourné l'énergie de l'étincelle pour alimenter la réflexion, et cette énergie s'est tarie avant que la réflexion n'aboutisse. J'ai juste peur que cette description ne s'applique qu'au cas présent et pas autres applications de ce troisième filtre.
Parce que j'ai beau y avoir passé un temps déraisonnablement long sur cette étude de besoin et de marché, sans compter la rédaction du présent texte, et je n'ai pas l'impression d'avancer.
Le compromis entre confort et encombrement plié est raisonnablement bien documenté, surtout par la taille des roues, mais le reste est encore beaucoup trop flou à mon goût.
Les vélos pliants sont-ils plus fragiles ? À conception égale, clairement oui, mais d'aucuns disent que c'est un problème potentiel tellement évident que c'est surcompensé à la conception, et sauf très bas de gamme ils n'auraient rien à envier à leurs grands frères. Pareil pour la fiabilité.
Sont-ils plus chers ? Cette conception doit bien se payer quelque part, mais d'aucuns disent que la concurrence est tellement féroce que ça se paye sur les volumes de vente, et non pas sur les prix à l'unité.
Quid de l'assistance électrique ? La montée vers mon lieu de travail semble la rendre indispensable, mais c'est tout un lot de pannes potentielles en plus, et la pliabilité semble sérieusement contraindre les possibilités d'électrification.
Et quel est l'impact des marques et des gammes sur tout ça ? Brompton est certes très réputé, mais est-il talonné par la concurrence moins chère ou est-il meilleur au point de justifier la différence de prix ? Xiaomi se paye-t-il en données personnelles ? Décathlon est-il plus patriote ?
Et comme rien n'est indestructible, comment évaluer la réparabilité de chaque modèle ?
Bref, trop de questions tue l'envie de chercher des réponses.
La suite
Avant de tomber sur le filtre de la lassitude, mon plan d'action était en deux parties : d'une part partir en reconnaissance sur les trajets potentiels, pour évaluer l'acceptabilité du niveau de danger et de congénères sur la route, et d'autre part visiter des marchands de vélo, pour évaluer l'acceptabilité du niveau de confort et de maniabilité, et pour avoir éventuellement l'occasion de flasher sur un modèle.
Il y avait aussi la question d'essayer velib', qui est une solution intéressante aux problèmes d'encombrement pendant qu'on ne sert pas, et qui permet d'évaluer la cyclabilité de certains trajets sans y mettre trop d'argent. Malheureusement, ça ne résout pas l'impression d'encombrement, et surtout je n'ai aucune envie d'apprendre toutes les stratégies qui permettent de tomber sur un vélo utilisable.
À ce stade, j'hésite encore entre succomber à la lassitude, quitte à reprendre tout ça la prochaine fois que ma motivation se prend un coup de fouet, ou à prendre sur moi et faire l'effort de continuer mon plan d'action, en espérant que la lassitude n'en biaise pas trop les résultats.
Conclusion
Par des circonstances qui seraient intéressantes à retrouver, je suis conditionnée à calmer mes envies d'achat pour bien y réfléchir.
Cette réflexion est une projection dans un futur potentiel après cet achat, et l'optimisation de ce futur en ajustant conjointement l'objet choisi et les besoins à couvrir.
Ce n'est qu'à l'issue de ce processus que je me sens prête à effectivement acheter, si je n'ai pas abandonné en cours de route.
Ce filtrage est suffisamment strict pour rendre triviale la gestion de mon budget, car les envies qui y survivent n'ont jamais dépassé mes revenus.
J'imagine que ce processus fait que je ne rentre pas dans les cases habituelles des publicitaires, et explique ma perplexité devant leurs productions.
Quant à la suite de mon aventure de cycliste potentielle, je suis bien incapable de la prédire. Je suppose qu'à court terme ça va se jouer entre la force de l'inertie des plans déjà faits et la force de la flemme ; et à plus long terme sur la découverte de nouvelles possibilités où le vélo serait préférable à la marche, à la moto, et aux transports en commun.
Commentaires
1. Le vendredi 3 juin 2022 à 17:57, par D :
J'ai le premier tamis en exactement pareil, poubelle incluse. J'évalue, en plus, le volume.
Pour passer ton second tamis, il y a des vélos en location longue durée.
J'ai un vélo Rock Rider 6 (tout suspendu, ce qui correspond par hasard aux préconisations de mon rhumatologue) racheté il y a 10 ans en recyclerie sportive (Mairie de Massy) pour pas grand chose. Pas encore ajouté de moteur. J'aurai bientôt des descentes très fortes sur le trajet retour de vélotaf (~100 mètres de dénivelée dont un bout à 15%), du coup j'ai réalisé la semaine dernière que si j'achète un moteur ce sera un moteur avec ralentisseur. Je sais que pour les camions il y en a, et pour certains vélos livrés électriques aussi, mais je n'ai pas eu le temps de me documenter pour les moteurs qu'on peut ajouter après coup sur un vélo.
J'ai acheté un gilet jaune faisant airbag, qui a un peu dépassé mon filtre limite de prix, mais j'ai pas la même limite car pas le même métier que toi. C'est un Helix Turtle avec le programme vélo (il réagit en 10ms au lieu de 70ms si j'ai bien retenu). Je voulais pas du B'Safe car ce dernier ne protège pas le bas de la colonne vertébrale.
Inconvénient: pas lavable, donc faut pas trop le salir. Aussi, le contact avec le cou est désagréable, il faut mieux avoir un truc à col comme une chemise plutôt que sans comme un T-shirt.
2. Le vendredi 3 juin 2022 à 18:00, par D :
Et +1 sur ce que tu dis sur moteurs de recherche. Amazon ayant le pire de tous. Actuellement, ce qui marche le mieux c'est de restreindre la recherche à un site web avec un gros forum, pour le vélo il y en a plusieurs.
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- Publié le 11 février 2022 à 18h54
- État de la bête : soumise à la tentation
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