Esquisse de Go Bag
Comme chaque année, le mois de mai revient, et ça commence à être une tradition sur ce blog d'en profiter pour parler du bazar que j'accumule « au cas où », comme en 2015, en 2016, pas en 2017, en 2018, en 2019, mais pas en 2020.
Avec la déstructuration du quotidien causée par les réponses politiques à la crise sanitaire, je n'ai plus tellement d'Every Day Carry, parce que sauf exceptions minutieusement préparées je suis chez moi every day.
D'un autre côté, cette crise est un bon rappel que les crises peuvent se produire, et il y a peut-être quelque chose à faire pour se préparer aux crises futures, maintenant que la réalité de certains scénarios s'est imposée à nos esprits.
Pas de Bug Out Bag
Parmi les concepts du Survivalisme, on trouve le Sac d'évacuation ou Bug Out Bag (je découvre l'appellation française, car mes ressources sont surtout en anglais). Si je comprends bien, il s'agit d'un sac que l'on garde chez soi, prêt à être attrapé en cas de catastrophe tellement grave qu'on n'envisage pas d'y revenir.
Ces jours-ci le survivalisme ne semble pas trop avoir la cote, entre sa colonisation par l'extrême droite et le complotisme, et l'actualité récente qui le stigmatise, mais je m'en distanciais déjà en 2015.
Comme je l'ai déjà écrit, je suis en paix avec mon extinction en même temps que celle de notre civilisation, parce que je sais que ça ne sert à rien que j'essaye de survivre aux pires scénarios imaginés par les survivalistes.
Si une « rupture de normalité » comme ils l'imaginent se produisait, j'aurais de moindres chances de survie en allant dans la forêt, même avec les meilleures compétences et le meilleur équipement du monde, qu'en restant avec mes congénères et en participant à la reconstruction, dans l'espoir qu'une société capable d'assurer ma survie émerge avant qu'il ne soit trop tard pour moi.
En plus de ça, l'année 2020 a été riche en exemples de la différence entre vivre et survivre, et à titre personnel je ne suis pas convaincue du tout par la perspective de survivre juste pour survivre. Maintenir la machine biologique qui abrite mon esprit pendant celui-ci dépérit ne m'intéresse pas plus que ça.
Bref, même si je vais peut-être emprunter des idées aux survivalistes et aux preppers, je ne veux pas prétendre avoir l'ambition de faire un BOB.
Mes scénarios d'urgence
Maintenant que j'ai écarté les scénarios des survivalistes, il me faut une autre source d'inspiration pour imaginer un scénario auquel je puisse faire face, avant de pouvoir commencer à m'y préparer.
Le Go Bag façon Newsroom
L'inspiration m'est venue du premier épisode de la troisième saison de la série The Newsroom.
Sans divulgâcher, la série suit l'équipe d'un journal télévisé, et dans cet épisode l'attentat du marathon de Boston vient d'avoir lieu, ils cherchent quelqu'un à envoyer sur place, et une jeune employée dit y avoir un contact. La cheffe expérimentée lui demande si elle a un go bag, et visiblement l'autre ne sait même pas de quoi il s'agit. La cheffe sort alors un sac de son bureau, et le lance dans les bras de la nouvelle, en lui disant : « Go ! ».
Pour traduire la situation en mots, je vais donc définir ce go bag comme contenant tout ce qu'il faut pour affronter un déplacement professionnel inopiné et immédiat.
Mon scénario du deuxième type
Je ne suis pas reporter, et dans mon métier je n'imagine pas de déplacement dont l'urgence m'impose de partir dans la minute. Et encore plus maintenant que le télétravail forcé a montré que ça ne marche pas aussi mal que certains décideurs le craignaient.
En plus de ça, mon métier est assez varié, si on m'informait maintenant d'une situation urgente qu'il faut absolument que j'aille régler sur place, il faudrait au moins des heures avant de partir pour m'y préparer, entre le téléchargement de bases de code ou de documentation confidentielle ou interne, et la récupération de matériel pour communiquer avec les dispositifs embarqués (le client est censé pouvoir les fournir, mais connaissant nos clients c'est très probablement un gain de temps de prendre le matériel de chez nous plutôt que de compter sur eux).
Je ne peux donc pas préparer un go bag que j'ai juste à prendre pour pouvoir être déployée sur place.
En revanche, face à une urgence professionnelle suffisamment grave pour me faire partir aussi rapidement que possible, il est probable que je ressente un certain niveau de stress. Je penserais probablement à prendre tout ce qu'il faut pour accomplir ma mission professionnelle, mais il est probable que j'oublie des objets personnels qui me manqueront, comme une brosse à dents ou le chargeur spécial d'une montre connectée.
Donc pour mon go bag à moi, inspiré de The Newsroom, ce serait un sac personnel prêt à être attrapé en cas de déplacement urgent en complément du sac professionnel préparé extemporanément pour cette situation particulière.
Comme il s'agit d'un cœur de trucs dont j'aurai besoin à chaque déplacement sans forcément y penser, il n'y a pas besoin de se limiter aux déplacements professionnels : le même go bag peut aussi servir aux urgences personnelles, par exemple un membre de ma famille qui deviendrait soudainement dépendant, pour l'assister le temps d'organiser une façon pérenne de vivre comme ça ; ou pour accompagner un membre de ma famille qui vit soudainement ses derniers jours.
J'ai juste à prendre le go bag, ajouter une quantité de vêtements de rechange adaptée à la durée et aux conditions du voyage, ajouter ce qu'il faut pour ce voyage particulier, et je suis prête à partir.
Mon scénario du premier type
Maintenant que j'ai un scénario clair et réaliste auquel je peux me préparer, je peux imaginer des variations en plus facile ou en plus grave, pour voir si le go bag peut être facilement adapté à plus de généralité.
Je classe donc mes scénarios en trois types, le deuxième étant le scénario imaginé précédemment, le premier étant moins grave, et le troisième est plus grave.
Moins grave qu'un déplacement urgent, c'est un déplacement non-urgent. Donc pareil que le deuxième type, mais avec des jours pour s'y préparer sans stress.
Par exemple, un départ en vacances, ou un déplacement professionnel de routine.
Et en fait, malgré l'absence d'urgence, il reste toujours un stress lié à la rupture du quotidien, et ça me met dans un état pas joli-joli la veille du départ.
D'ailleurs c'est pour que ça que j'ai fait un module 6 en 2018, qui est une check-list de ce que je dois penser à prendre (ou envisager de prendre) avant de partir.
Et en fait, cette check-list me semble être une préparation tout à fait adaptée à un scénario du premier type. L'absence d'urgence fait qu'il n'y a pas besoin de rassembler les affaires dans un sac, il suffit de faire le tour de l'appart' avec la check-list pour remplir le sac extemporanément.
C'est rassurant, parce que ça montre que les réflexions dans ce billet ne sont pas délirantes, complètement déconnectées de la réalité ou de mes compétences disponibles. Je passe juste au niveau immédiatement supérieur de préparation.
J'ai même l'impression que la check-list n'a pas besoin d'être modifiée pour gérer un scénario du deuxième type, il s'agit juste de préparer un sac avec le contenu de cette liste.
Et comme ça, si je me prépare à un scénario du deuxième type en gardant un sac prêt à l'emploi avec tous ces objets, j'en bénéficie aussi dans les scénarios du premier type, avec la sérénité de savoir que j'ai juste ce sac à prendre au dernier moment et je suis sûre de ne rien oublier.
Résultat, je vois une préparation simple dont je bénéficie même sans urgence, et je ne vois pas raison de s'en priver.
Mon scénario du troisième type
Il est temps maintenant d'envisager un scénario un peu moins probable mais un peu plus grave, pour voir s'il n'y a pas quelques objets que je pourrais ajouter facilement « au cas où » à mon go bag.
Mais qu'est-ce qu'il y a de plus grave qu'une urgence professionnelle ou personnelle, sans ce que soit une catastrophe tellement ingérable que ce serait futile que je m'y prépare ?
Lorsque les survivalistes imaginent une « rupture de normalité », il s'agit souvent d'une rupture généralisée, mais il existe des ruptures de normalité à l'échelle individuelle qui sont subjectivement aussi graves, mais qui ne remettent pas en cause le système institutionnel.
Je ne retrouve plus la référence où il était question d'un certain nombre de piliers, ou de pieds, parmi lesquels se trouvent au moins l'emploi et logement, avec l'idée qu'on peut encaisser la perte de l'un d'entre eux mais qu'au-delà on bascule.
Bref, quand j'essaye d'imaginer le scénario immédiatement plus grave que le deuxième type, je tombe sur la perte rapide du logement, avec juste le temps de s'habiller et d'attraper un sac.
Donc l'idée est un aller simple de chez soi, comme le BOB mais sans remise en cause de la société, des institutions, ou des infrastructures. Donc pas une guerre civile ou une catastrophe nucléaire.
Plutôt quelque chose comme un incendie dans mon immeuble, ou un voisin qui fait exploser son appartement au gaz, ou une violente inondation, ou une rupture soudaine et très violente. Je ne vais pas imaginer le dernier cas, parce que ça fait tomber trop de piliers en même temps, et rester sur les gros sinistres.
Une chose que j'ai eu beaucoup de mal à communiquer par le passé, mais que le 2020 a dû illustrer pour pas mal de monde, c'est que le début d'une crise est marqué par l'incertitude sur le fait d'être ou non en crise.
S'il est évident qu'il y a un gros sinistre, au point qu'il faut évacuer et que chaque seconde compte, je ne vais pas chercher à prendre quelque sac que ce soit, je vais juste évacuer. Genre si je vois des flammes par la fenêtre, ou si je ne vois plus de fenêtre parce qu'il n'y a plus de façade là où elle devrait être.
Donc mon go bag du troisième type, c'est à attraper pour les situations très‐urgentes‐mais‐pas‐trop, ou plutôt peut‐être‐très‐urgente‐mais‐on‐sait‐pas‐encore‐trop.
Pour me clarifier les idées, je me suis donné une heuristique simple : si j'ai le temps de m'habiller, j'ai le temps de faire un détour pour attraper un sac stratégiquement placé, parce que le temps pour faire ce détour est dominé par les variations du temps pour retrouver la deuxième chaussette.
Et inversement, si c'est tellement catastrophique que la décence est mise en pause, je ne vais prendre ni vêtement ni sac et juste sauver ma vie (et celle des personnes auxquelles je tiens).
Comme les institutions sont supposées fonctionner, j'imagine être prise en charge ensuite par des services d'urgence ou un cercle familial ou amical. Donc je ne vais pas me préoccuper d'un abri pour dormir ou d'une réserve d'eau potable. En revanche, j'exclus pas a priori que cet abri se limite à un gymnase partagé avec un tas d'autres sinistrés.
Ce scénario du troisième type me déplaît un peu, parce que j'ai l'impression de placer la barre trop haut. Je l'aurais bien vu plutôt comme quatrième type, avec un troisième type intermédiaire entre ça et l'urgence professionnelle, mais je n'arrive pas à en trouver. Si vous avez des idées, n'hésitez pas à m'en faire part.
Inventaire
À ce stade, on arrive à ce qui fait que le titre du présent billet contient le mot « esquisse » : j'aurais bien voulu vous présenter un go bag déjà prêt et justifié comme mes EDC passés, mais je n'en suis pas encore là. J'ai l'impression que les scénarios ci-dessus et les considérations logistiques ci-dessous sont les 80 % faciles du boulot qui prennent 20 % du temps, et c'est déjà suffisamment une saga en quinze tomes pour le publier en l'état.
Comme dit plus haut, le module 6 de mon EDC version 2018 me semble être suffisant pour le premier et le deuxième type, à quelques mises à jour près (notamment au niveau des chargeurs).
Et pour le troisième type, je suis encore un peu dépassée par la gravité du scénario, mais pour l'instant j'ai envisagé d'y mettre en plus :
-
une copie d'une sélection bien choisie de papiers importants, car même si j'ai des backups un peu partout, l'accès à ces backups sera peut-être compliqué, donc il vaut mieux prévoir une clef USB ou une copie sur ordiphone et peut-être quelques exemplaires sur papier ;
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des vêtements de rechange, pour au moins supporter les variations météorologiques de l'époque et avoir quelque chose de décent pendent que le reste est dans le lave-linge ;
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peut-être une couverture pour attendre au chaud d'être prise en charge ;
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des gants de travail, pour éventuellement agir sur le monde physique plus que dans la vie normale (à moins que je décide de les faire passer en EDC pour être toujours prête à agir sur le monde physique en protégeant mes mains) ;
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une barre de savon et une serviette, si je prévois le cas d'un logement de fortune (type gymnase) à court terme, il peut y avoir des douches sans consommables (j'ai déjà un sac imperméable pour ladite barre de savon, et une serviette microfibre compacte, pour utiliser la douche de mon lieu de travail qui a les mêmes caractéristiques) ;
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un jeu de couverts en métal, si je veux plus confortable que les couverts jetables dans l'éventuelle prise en charge collective, ou dans les éventuels repas emportés individuellement ;
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peut-être un paquet de biscuits NRG-5, si je n'ai pas confiance dans la prise en charge collective ou dans le pouvoir de l'argent pour manger à ma faim (tout en ayant confiance dans l'approvisionnement en eau potable).
Logistique
Doublon, rotation, ou rangement ?
La principale conséquence logistique de préparer un go bag est que tout ce qui est dedans n'est pas ailleurs.
Ça ne pose pas de problème particulier pour tous les objets dont je ne me sers pas au quotidien et qui ne périment pas, ce qui représente quand même une minorité du contenu de ce sac.
La majorité est des objets que j'utilise au quotidien et que j'aimerais pouvoir utiliser aussi en déplacement dans un des scénarios évoqués. Pour chaque objet, je peux choisir entre garder mon objet du quotidien là où il est et en avoir un deuxième identique dans mon go bag, ou décider que mon objet du quotidien est dorénavant rangé dans le go bag plutôt qu'à sa place précédente.
Pour les petits objets bon marché, comme la brosse à dents, la duplication est évidemment la meilleure solution. J'ai depuis longtemps une brosse à dents qui voyage, identique mais distincte de ma brosse à dents du quotidien, pour pouvoir finir la valise avant mon dernier brossage de dents avant le départ.
Pour les objets plus chers, et peu utilisés au quotidien, comme mon casque à réduction de bruit, c'est plus logique de le ranger dans le go bag, quitte à rendre son accès et son rangement plus pénibles.
Il y a aussi une solution intermédiaire entre dupliquer et ranger, particulièrement utile pour les consommables qui risquent de périmer si on ne fait pas attention au doublon dans le sac. Je l'ai appelée la rotation, et ça consiste à ranger le prochain remplacement de l'objet quotidien dans le go bag.
Par exemple dans ma trousse de toilette (elle-même dans le go bag), je pourrais mettre un tube de dentifrice neuf à côté de ma brosse à dents de voyage ; lorsque mon tube de dentifrice quotidien est vide, prendre celui du go bag, qu'il ait été entamé dans un voyage précédent ou non ; et lorsque j'achète un nouveau tube de dentifrice, le ranger dans le go bag.
C'est certes plus pénible que faire passer directement tube de dentifrice fraîchement acheté directement dans la consommation quotidienne, et la flemme ou la précipitation peuvent faire recourir à ce raccourci, tant que ça n'arrive pas trop souvent ce système de rotation assure de rien avoir qui périme dans mon dos.
Doublon ou rotation des vêtements
Même si je ne considère pas les vêtements comme consommables, une question similaire se pose pour eux, mais avec des termes de compromis un peu différents.
Les avantages des vêtements dédiés au go bag (du troisième type) est d'une part qu'on peut optimiser le minimum d'encombrement pour le maximum de situations confortables, quitte à laisser tomber l'esthétique. Je pensais par exemple à des sous-vêtements, une robe tee-shirt, un ou deux collants d'épaisseurs différentes, un pull et éventuellement sous-pull.
D'autre part, ce jeu de vêtements peut être rendu encore moins encombrant en le stockant sous vide.
Les avantages d'une rotation de vêtements du quotidien, est que ce sont justement des vêtements du quotidien, donc dont le confort est éprouvé et qui évoluent au plus près de mes variations morphologiques.
Je suis peut-être un peu négative, mais je vois cette question surtout sous l'angle du risque de sortir des vêtements du sac sous vide pour se rendre compte qu'ils ne me vont vraiment pas, par rapport au risque que la charge de la rotation finisse par perdre devant la flemme.
C'est peut-être plus réaliste de viser un jeu de vêtements sous vide que je sortirais régulièrement, par exemple deux à quatre fois par an, pour vérifier qu'ils me vont encore, qu'ils conviennent aux conditions météorologiques courantes, et en profiter pour les laver.
Conteneurs
Les listes d'objets ne font pas tout, la façon de les transporter est très importante aussi, et parfois pose même des contraintes sur la liste.
J'étais partie sur l'idée du go bag de The Newsroom, qui est un sac physique, mais dans mes scénarios du premier et du deuxième type, il y a de toute façon un bagage qui est construit pour l'occasion, donc je pourrais me contenter de stocker les objets dans un tiroir ou un carton, et les placer dans un sac ou un sous-sac choisi en fonction du reste des bagages.
Cependant, j'ai peur que ça nuise à la sérénité avant ces voyages, qui est probablement le principal bénéfice que je tirerai des présentes réflexions.
Donc j'aimerais quand même trouver un système de conteneurs, que ce soit un ou plusieurs sacs ou sous-sacs, qui puisse être pris en plus ou à l'intérieur d'un maximum de variétés de bagages pour un maximum de variétés de moyens de transport (parce que ça va être très pénible et stressant de transvaser d'un jeu de conteneurs que je croyais universel à un jeu de conteneurs adapté à un voyage précis).
Cette contrainte est beaucoup plus forte si je veux ajouter à la liste des moyens de transport possibles ma moto avec mon airbag dont la compatibilité avec les sacs à dos est douteuse (car je n'arrive pas à trier les informations contradictoires que je trouve).
L'ajout des scénarios de troisième type n'ajoute pas forcément beaucoup de complexité. Il faut évidemment que tout rentre dans un seul sac, et que ce sac soit transportable en plus de mon sac à main ; mais une fois ce sac choisi, je peux mettre les objets pour les scénarios du premier et du deuxième type dans un ou plusieurs sous-sacs qui sont rangés dans le sac du troisième type.
Il y a peut-être juste à prévoir en plus un sac de taille adaptée à ces sous-sacs, pour les scénarios du premier et du deuxième type dans lesquels les vêtements et les autres objets propres à ce trajet rentrent tout juste dans une valise ou un autre sac.
Mes réflexions ne sont pas plus abouties que ça pour l'instant, mais je sens venir une difficulté dans le fait que j'ai plein de sacs à dos, de diverses formes et contenances, et ces jours-ci même mon sac à main est en fait à dos (le système que j'aimais beaucoup en 2019 s'est usé beaucoup trop rapidement à mon goût, et je n'ai pas trouvé de remplaçant plus durable). Je n'ai malheureusement pas assez de dos pour en transporter plusieurs, donc il va falloir trouver comment modulariser tout ça ou se rabattre sur d'autres sortes de sacs.
Conclusion
Vous avez pu le constater, tout ça est loin d'être sec, mais je pense qu'il y a suffisamment de fondations pour que ce billet soit intéressant, et vous aurez peut-être un éclairage intéressant à apporter à tout ça pour m'aider à finaliser ces réflexions. N'hésitez pas à proposer ou critiquer dans les commentaires ci-dessous.
Commentaires
1. Le lundi 17 mai 2021 à 11:40, par Balise :
Elle est bien, mon inondation, comme exemple, hein? :P :D
2. Le mardi 18 mai 2021 à 10:32, par Natacha :
Oui, elle est super : assez improbable pour ne pas me faire stresser au quotidien, mais arrivée assez près de moi pour ne pas avoir l'impression que quelque chose du même genre ne peut pas m'arriver.
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- Publié le 17 mai 2021 à 9h23
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